Black Immigrant Daily News
Jean-Marc Atsé,
avec l’Ifremer
Un pêcheur de loisir à la plage de la Caravelle, à Sainte-Anne, en Guadeloupe. • PHOTO IFREMER, JÉRÔME BAUDRIER
Grâce à la participation de 125 pêcheurs volontaires, les scientifiques de l’Ifremer ont dressé pour la première fois un état des lieux de la pêche récréative en mer aux Antilles. En apportant des informations fiables, ces travaux ont révélé l’impact important, tant écologique qu’économique, de cette activité.
La pêche récréative en mer est une activité
populaire aux Antilles, elle est pratiquée par 7% des habitants de
Martinique, de Guadeloupe, de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy,
ce qui représente un taux élevé comparé à la situation dans
l’hexagone et ses pays voisins où ces pratiques concernent moins de
3% de la population. La connaissance de cette activité était
pourtant très parcellaire aux Antilles. Pour y remédier, les
scientifiques de l’Ifremer et leurs partenaires de la Réserve
naturelle nationale de Saint-Martin et de l’Agence territoriale de
l’environnement de Saint-Barthélemy ont entrepris depuis le
quatrième trimestre de 2020 de mesurer l’impact des activités de
pêche récréative, à travers le projet Recreafish financé par
l’Office français de la biodiversité, la préfecture de Guadeloupe
et l’Office de l’eau de Martinique.
Pendant un an, 125 pêcheurs volontaires ont
accepté de renseigner des informations sur leurs sorties pour
permettre aux scientifiques d’identifier les pratiques, les espèces
capturées et celles…
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